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Qui sommes-nous ?

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1. Présentation générale.

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« Le Creuset » est une institution qui a obtenu une convention INAMI en 2009 dans le cadre de laquelle elle propose une rééducation pédopsychiatrique intensive. Depuis janvier 2019, elle relève de l’autorité régionale de l’Aviq branche Santé. Nous sommes membres de la Fédération des Structures Psycho-Socio-Thérapeutiques (FSPST) qui regroupe l'ensemble des conventions de soins de réhabilitation  en région wallonne, nous sommes membres permanents à la plate-forme de concertation en santé mentale de Namur et siégeons en tant que représentant des conventions INAMI au comité stratégique Kirikou, réseau de soins en santé mentale pour enfants et adolescents de la province de Namur.

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La convention de soins du Creuset prévoie que les enfants accueillis bénéficieront d’un minimum de cinq heures de rééducation par jour délivrées par une équipe multidisciplinaire.

 

La prise en charge vise à réduire les incapacités qui font obstacles à l’intégration de l’enfant dans sa famille, dans un centre de jour, une école ou une institution résidentielle.  Ces incapacités se traduisent souvent par un manque d’autonomie, des difficultés d’adaptation et/ou des problèmes relationnels et comportementaux.

La rééducation tente donc de permettre à chaque enfant de recouvrer un niveau d’apaisement et de compétence suffisant en mettant l’accent sur les outils de communication destinés tant à l’enfant qu’à son entourage.

Chaque enfant dispose d’un programme individualisé dont les objectifs sont mis à jour régulièrement.

Il est important de noter ici que la rééducation est :

- un processus limité dans le temps 

- entièrement orienté vers la sortie et la réinsertion du bénéficiaire

- impliquant simultanément les secteurs de l’AVIQ Handicap /COCOF et de la Communauté Française (enseignement, SAJ / SPJ).

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Une partition à quatre temps ...

 

Le travail proposé à l’enfant se déroule sur quatre scènes qui correspondent à quatre temps et quatre lieux différents :

 

a.     Les ateliers thérapeutiques ;

b.     Le communautaire ;

c.     L’école ;

d.     La famille (ou l’institution d’origine).

 

Chaque intervenant est amené de manière systématique à travailler sur les deux premières scènes et est susceptible d’intervenir sur les deux autres.

Chaque scène nécessite des «identifiants», des «traceurs» qui permettent à l’enfant de repérer dans quelle pièce il est invité à prendre place.

 

2.  La rééducation.

 

A. Les ateliers thérapeutiques.

 

La définition de l’atelier, en tant qu’outil thérapeutique, suppose la prise en compte de six éléments :

 

1.     le cadre

2.     le but

3.     les participants (individuel ou groupe)

4.     le contenu

5.     la multidisciplinarité

6.     la rétroaction clinique (évaluation).

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Chaque enfant dispose d’un programme de rééducation individualisé comportant des temps de rééducation en individuel, en petit groupe ou dans le cadre scolaire. Les rééducations sont souvent délivrées sous forme d’ateliers ou d’activités et sont déterminées par des objectifs qui poursuivent le développement de :

 

-      La structuration de l’espace et du temps ;

-      La structuration du champ de la communication ;

-      Le développement corporel et psycho-moteur ;

-      L’apprentissage pré-scolaire et scolaire ;

-      L’expression et la créativité ;

-      La dimension symbolique ;

-      La dimension psycho-thérapeutique ;

-      La socialisation (interne et externe) ;

-      L’autonomie ;

-      La dimension familiale.

 

Ce programme peut être consulté à tout moment par la famille et est discuté avec elle dans le cadre de la remise de bilan semestrielle par le médecin et le directeur.

La prise en charge comporte des moments de vie communautaire. Ces moments sont consacrés aux repas, aux soins, aux bains, aux loisirs, … où des stratégies et des dispositifs sont mis en place afin de procurer la sécurité et l’apaisement nécessaires à la mobilisation de nouvelles compétences. Un accent particulier est mis sur la socialisation et les conduites d’autonomie.

Les enfants et adolescents sont répartis en trois groupes selon leur âge et niveau de fonctionnement.

Suivant les cas particuliers, nous proposons en plus des entretiens familiaux des cahiers de communication entre le centre, l’école et la famille.

 

Une mention particulière s’impose concernant les enfants qui souffrent d’une problématique autistique : l’approche de ces enfants nécessite, en plus des moyens déployés, l’utilisation d’outils qui s’appuient sur la méthode Teacch et le recours à des techniques qui développent les moyens de communication. L’évaluation des ressources est complétée par la passation du PEPr qui permet l’établissement d’objectifs opérationnels en fonction des émergences et points forts. Les renforçateurs négatifs sont proscrits.

Ces enfants bénéficient, au-delà des 25h/semaine dans le cadre des ateliers de rééducation, de stimulations qui se prolongent au travers des moments de la vie quotidienne. Au final, il s’agit donc de plus de 40h/semaine de temps de stimulation.

Les entretiens familiaux permettent d’envisager comment l’enfant peut continuer à bénéficier de ces stimulations et supports de communication en tenant compte des réalités familiales.

 

L’institution organise ses espaces et ses temps en établissant pour chaque enfant un décours de journée, eux-mêmes repris dans un décours de semaine.

Les nécessités liées au fonctionnement des enfants déterminent des règles strictes d’organisation en termes d’horaire, de déplacement, d’apport d’objets, d’ordre …

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B. Le communautaire.

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L’institution compte trois groupes de vie organisés autour du critère de l’âge[1] et du niveau de fonctionnement.  Contrairement aux ateliers où les intervenants sont amenés à prendre en charge des enfants de groupes différents, chaque groupe dispose de ses référents. Deux réunions mensuelles (réunion de coordination clinique) permettent aux intervenants d’un même groupe d’envisager les questions liées à l’organisation et la gestion du quotidien en les articulant à la clinique du singulier.

Le communautaire concerne tous les temps hors ateliers ou «la vie de groupe» :

 

-         Le lever ;

-         Le temps de midi ;

-         L’après 16 heures ;

-         La nuit ;

-         les week-ends.

 

[1] Groupe 1 = petits ; groupe 2 = moyens ; groupe 3 = grands.

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C.  Scolarité.

 

L’apprentissage et la scolarité occupent une place importante au Creuset. Nous tentons de réintégrer chaque enfant à la vie scolaire en proposant différentes formules qui tiennent compte à la fois des capacités de l’enfant et des exigences des écoles. Certains enfants bénéficient ainsi d’ateliers pédagogiques dans l’institution, d’autres sont intégrés dans les écoles de la région. A quelques exceptions près, tous les enfants scolarisés sont accompagnés par un ou plusieurs intervenants de l’institution durant les périodes d’intégration scolaire.

L’intégration scolaire constitue une préoccupation autour de laquelle d’emblée nous convions les parents à réfléchir.

Dans le cadre de notre nouvelle convention, nous avons développé un projet de réintégration qui permet aux enfants qui en ont besoin de bénéficier d’un accompagnement au sein-même des classes.

 

A l’entrée, en fonction de son âge et de son type scolaire (l’attestation scolaire doit être actualisée à l’admission), l’enfant est inscrit dans une école de la région.

Selon ses particularités et en concertation avec l’école, nous proposons plusieurs formules progressives de réintégration :

 

- ateliers scolaires et cognitifs au sein du Creuset ;

- temps partiels accompagnés ;

- temps partiels non accompagnés ;

- temps complets accompagnés ;

- temps complets non accompagnés.

 

Les parents sont invités à visiter l’école et à participer aux réunions que celle-ci propose.

Les journaux de classe circulent entre Le Creuset et l’école et peuvent être consultés les vendredis par les parents. Les informations importantes sont directement communiquées par les écoles aux familles.

Des concertations école/Creuset ont lieu toutes les cinq/six semaines et permettent d’envisager l’évolution de l’intégration. En cas de difficulté de l’école, le Creuset est à même d’intervenir dans l’heure.

 

 Nos partenaires scolaires:

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Actuellement, nous travaillons avec :

 

 

-      L’Envol à Ciney;

-      Les Forges à Ciney;

-      L’Etincelle à Ciney;

-      Saint François d’Assise à Bouge;

-      La Providence à Ciney;

-      Les Capucines à Rochefort.

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D. La famille.

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Souligner l’importance de la place des parents dans le travail avec l’enfant paraît proche de la lapalissade. Force est de constater cependant que, toute incontournable qu’elle soit, une collaboration fructueuse justifie la mise en place d’un cadre approprié.

Celui-ci nécessite l’engagement de la famille à soutenir le partenariat avec l’enfant en participant à des entretiens mensuels, dans le juste respect des places de chacun[1].

Chaque famille dispose de deux co-thérapeutes dont l’un est le psychologue du groupe de l’enfant et l’autre, l’assistant en psychologie de ce même groupe. En fonction des domaines abordés, l’intervention ponctuelle de l’institutrice ou d’un rééducateur peut être organisée. En outre, le bilan de ces interventions est réalisé tous les six mois par la pédopsychiatre, le directeur et la responsable socio-thérapeutique en présence des co-thérapeutes et de la famille dans le cadre d’une remise de synthèse ou un rapport d'évaluation.

 

Deux axes principaux de travail sont élaborés :

 

-         l’accueil de la souffrance et l'accompagnement du processus de deuil en tant qu’il permet d’envisager l’enfant là où il en est. Ces dimensions s’articulent à l’histoire et la place de l’enfant au sein de sa famille ;

 

-         le développement de stratégies d’intervention (en ce y compris la mise en place de supports standardisés ou non à la communication). Celles-ci s’opèrent toujours à partir d’offres qui prennent en compte la spécificité de l’enfant et de la famille et ont pour but d’atteindre des objectifs d’apaisement et d’ouverture relationnelle. Au besoin et de manière ponctuelle, certaines de ces interventions peuvent se dérouler à domicile.

  

     

La question de la sortie constitue une perspective permanente. La mise en place du processus proprement dit de sortie s’effectue avec la famille et le réseau constitué au cours du processus de pré-admission et est interpellé tout au long de la prise en charge.

 

Enfin, le travail familial fait l’objet d’une réunion mensuelle[2] animée par la pédopsychiatre. Ces réunions permettent à chaque intervenant d’appréhender les particularités et comportements de l’enfant en lien avec son contexte familial et de participer au quotidien aux objectifs poursuivis dans le cadre du travail avec les parents.

Il est essentiel de préciser que le travail proposé aux parents ne constitue pas une thérapie familiale mais bien une guidance.

En aucun cas, l’institution ne soutient des thèses qui consisteraient à lier de manière linéaire la pathologie de l’enfant à l’attitude et/ou la personnalité des parents. Il s’agit avant tout de faire en sorte que nous (parents et intervenants) puissions prendre une position de partenaires vis-à-vis de l’enfant. Il est primordial d’entendre la réalité concrète et les demandes pragmatiques parentales, sans jugement et préjugé, et de tenter de proposer des  alternatives, pistes et dispositifs avec humilité et bienveillance.

 

Certains enfants ne bénéficient pas de l’entourage d’une famille et/ou celle-ci fait l’objet de contraintes et de restrictions décidées par un juge de la Jeunesse et un service de protection judiciaire.

Dans ces cas, il y a lieu de se soumettre au dispositif et tenter de développer des collaborations constructives avec la famille, au-delà de ce contexte, ou avec l’institution résidentielle de l’enfant.

 

[1] Une brochure «Bienvenue au Creuset» est distribuée aux parents. Des explications par rapport au travail de collaboration y figurent. Cette brochure est également disponible pour les intervenants.

[2] Une réunion clinique/famille mensuelle (intervenants + pédopsychiatre) par sous-groupe le vendredi.

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Notre équipe institutionnelle : 

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Comité de direction : 

Président de l'ASBL : Dr RIHOUX Fernand

Directeur : Tona Salavatore

Pédopsychiatre : Dr GIOURGAS Chloé 

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Comité de gestion : 

Directeur : TONA Salvatore 

Responsable des chiffres : ANDRE Valérie

Responsable socio-thérapeutique (socio-clinique) : KESCH Céline 

Responsable socio-thérapeutique (RRH) : TRAVI Mathieu

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Psychologues :

- MUSUMECI Giovanna 

- DE ROP Coralie 

- DESMURGER Sandrine 


- Des éducateurs spécialisés
- Des kinésithérapeutes

- Des assistantes en psychologie
- Des ergothérapeutes
- Des logopèdes

- Une institutrice
- Un service de maintenance 

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